jeu. Déc 12th, 2024
Le contexte politique français est en tête des préoccupations des dirigeants : selon le 8ème baromètre QBE x Opinion Way sur la gestion des risques des PME et ETI françaises, ils sont 72% à indiquer que c’est la chose qui les touche le plus. Plus édifiant encore : 85 % ont des craintes pour leur entreprise suite au récent changement de gouvernement (mai 2024). Ils citent en tête à 68% l’appréhension d’une dégradation des conditions économiques générales de leur société, comme la croissance, la consommation ou encore les investissements. Viennent ensuite l’instabilité réglementaire ou fiscale (58 %) et l’impact négatif sur les aides ou subventions publiques (40 %). La peur d’une baisse des aides de l’Etat inquiète d’ailleurs plutôt les grandes entreprises (57 %).
 

 À l’occasion de son 8ème baromètre de la gestion des risques des PME  et ETI françaises, QBE a interrogé les entreprises sur leurs préoccupations actuelles. Cette année  encore, la cybersécurité et le contexte géopolitique restent au cœur des discussions. L’étude révèle  notamment un paradoxe autour de l’intelligence artificielle, considérée à la fois comme un levier de 

productivité par 37 % des entreprises interrogées (et même 50 % des ETI) mais aussi un risque pour  83 % d’entre elles. 

83 % des dirigeants identifient des risques liés à l’utilisation de l’IA 

Même si l’IA est globalement perçue comme une opportunité et un levier de croissance par les  entreprises, pour la majorité l’ayant intégré (83 %), son utilisation n’est pas sans risques.  

La moitié d’entre elles pointe les risques de cybersécurité en priorité (49 %). À juste titre, car nombreux  sont les dangers pouvant mettre en péril la trésorerie, l’image et la pérennité d’une société : logiciels  malveillants, piratages, vol de données… Pres de 3 dirigeants sur 10 évoquent également comme  risques principaux l’atteinte à la confidentialité des données clients (28 %) ainsi que le plagiat ou  l’atteinte à la propriété intellectuelle (28%). 

D’ailleurs, à la lumière de ces éléments, les entreprises sont majoritaires à ne pas avoir intégré l’IA  dans leurs processus (81 %).  

Comment se matérialise l’intégration de l’IA en entreprise ?  

Seulement 1 entreprise sur 5 a d’ores et déjà intégré l’IA dans ses processus (19 %). Parmi elles, 50 % ont mis en œuvre des outils ou des logiciels basés sur l’IA, 47 % ont automatisé des tâches ou  modifié des processus opérationnels, et 42 % ont formé leurs collaborateurs sur l’utilisation de l’IA. Elles  sont 12 % à avoir réduit certains postes, un phénomène plus marqué dans le secteur de la  construction (34 %) où l’IA peut automatiser de nombreux processus impliqués dans les projets  (planification, allocation des ressources, le contrôle qualité, maintenance prédictive des machines  lourdes etc.), renforçant l’efficacité et la sécurité des travaux.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *