Les murs sont tombés et les distances abolies entre la recherche académique et les entreprises. Paris Saclay concrétise à grande échelle ce modèle de l’innovation ouverte où la collaboration entre science fondamentale, grandes entreprises et start-up s’impose comme le mode d’action le plus fructueux. Paris-Saclay est un immense territoire d’expérimentations et de solutions innovantes pour les
étudiants, les enseignants et les chercheurs mais aussi pour les habitants. Contrairement à certains pôles mondiaux ultra spécialisés (le numérique dans la Silicon Valley, les biotechnologies à Boston), l’innovation s’y structure autour de cinq secteurs industriels stratégiques.
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Technologies de l’information et de la communication
Depuis la création des premiers établissements scientifiques sur le plateau de Saclay au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Paris-Saclay est à la pointe de la recherche et de l’innovation dans les technologies de l’information et de la communication.
Grâce à cette présence précoce de grands organismes de recherche, elle joue désormais un rôle de pionnier dans un secteur devenu indispensable à l’économie du fait de sa forte pénétration dans d’autres secteurs industriels. L’INRIA, le CNRS et le CEA ont largement contribué aux développements des technologies de l’information, des télécommunications et des systèmes électroniques depuis les années 1960.
De cette manière, Paris-Saclay est devenu un pôle majeur des TIC pour la France et l’Europe. Ce secteur comprend sur le territoire, 32 000 emplois dans plus de 550 entreprises, avec une présence dans des domaines variés tels que le matériel, les logiciels, les services numériques B2B, les télécommunications et l’électronique. C’est le plus grand secteur industriel en termes d’employés, d’entreprises et de revenus.
Un plan quantique à 1,8 milliard d’euros lancé à Paris-Saclay par Emmanuel Macron Annoncé par le Président de la République, Emmanuel Macron, le 21 janvier 2021 au sein du Centre de Nanosciences et de Nanotechnologies (C2N) du Campus Paris-Saclay, le plan quantique vise à organiser les forces industrielles et de recherche nationales afin de faire de la France un acteur majeur des technologies quantiques.
Le choix d’annoncer cet investissement massif dans le quantique à Paris-Saclay n’est pas un hasard : le cluster est déjà à la pointe des technologies quantiques via les nombreux organismes de recherche présents sur le territoire : le CRNS, le CEA, l’Inria, le C2N, Quantum (centre en sciences et technologies quantiques de l’Université Paris-Saclay)… Sur les 2 000 spécialistes du quantique que compte la France, 400 sont aujourd’hui au sein des laboratoires de Paris-Saclay.
Paris-Saclay compte également des start-ups et scale-ups prometteuses sur le quantique, telles que Quandela, Alice & Bob ou Pasqal.
Le plus puissant supercalculateur de France est à Paris-Saclay
Installé en 2019 au centre de calcul Idris du CNRS sur le Campus de Paris-Saclay, ce supercalculateur d’une puissance de calcul supérieure à 14 petaflops /s (14 millions de milliards d’opérations par seconde) étend les modes d’utilisation classiques du calcul à haute performance à de nouveaux usages pour l’intelligence artificielle. Opérationnel depuis 2020, cette acquisition est un élément important de la stratégie nationale d’infrastructures de calcul intensif.
Elle doublera les moyens de calcul disponibles pour la simulation numérique qui présente une importance majeure dans les domaines de l’intelligence artificielle, l’aéronautique, l’automobile, l’énergie, la simulation du climat et la prévision météorologique, les matériaux, la biologie et la santé, la sécurité et la défense.
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Santé
Plus de 130 entreprises et 15 000 salariés travaillent dans la recherche et le développement en santé à Paris-Saclay. Composé de grandes entreprises ainsi que de PME et start-up innovantes, le pôle santé se concentre sur des domaines susceptibles de connaître une croissance significative dans les années à venir. Orienté pour répondre aux enjeux de la biopharmacie et du génie biomédical, il est spécialisé notamment dans la compréhension du cerveau et du génome, ainsi que dans le traitement du cancer et du diabète.
La tendance est à la numérisation accrue du secteur, avec l’utilisation des TIC sous diverses formes, notamment en imagerie médicale (IRM, scanners). Un autre domaine en plein essor est la nutrition, qui devient de plus en plus étroitement liée au secteur de la santé avec le développement des «nutricaments».
Paris-Saclay Cancer Cluster
Co-fondé par Gustave Roussy, l’Université Paris-Saclay, Sanofi, l’Inserm et l’Institut Polytechnique de Paris, le Paris-Saclay Cancer Cluster a été officiellement lancé lors de journée mondiale de lutte contre le cancer, le 4 février 2022.
Rassemblant l’expertise des principaux acteurs qui font l’innovation en oncologie : hôpitaux, universités, industriels, start-up… cet écosystème à haut potentiel créateur de valeur a vocation d’accélérer l’innovation en matière d’accès aux traitements, de parcours de soins et de qualité de vie. Sa valeur ajoutée est également d’être doté d’équipements de pointe qui intègrent l’intelligence artificielle. Autant de prérequis indispensables pour faire émerger une innovation de rupture. Unique en Europe par sa taille et son ambition, le Paris-Saclay Cancer Cluster s’inscrit pleinement dans le Plan « France 2030 » annoncé par Emmanuel Macron et doit positionner la France parmi les leaders mondiaux de l’oncologie de demain.
Therapaneca, pépite du territoire, s’associe avec
Spin-off de l’Université Paris-Saclay, la start-up TheraPanacea développe des solutions logicielles exploitant l’intelligence artificielle pour révolutionner la prise en charge du cancer (pronostic et traitement). A l’occasion du dernier Sommet Choose France en 2022, la start-up a annoncé s’associer au géant américain, Biogen, dans le cadre d’un financement de 49,3 millions d’euros, afin de développer plusieurs modèles capable d’améliorer la prise en charge des patients atteints de sclérose en plaques, d’Alzheimer et de Parkinson.
Servier installe son centre de recherche au sein du Campus urbain de Paris-Saclay Avec 25% de son chiffre d’affaires réinvestis en recherche & développement, le Groupe Servier place la recherche au cœur de ses préoccupations. Le choix d’implanter de son futur centre de recherche au sein du cluster de Paris-Saclay, à proximité de nombreux acteurs institutionnels de haut niveau, confirme donc cette volonté. Baptisé Institut de Recherche Servier Paris-Saclay, le futur Institut regroupera, d’ici 2023, l’ensemble des activités de recherche du Groupe basées en France.
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Energies nouvelles
Pôle stratégique historique et moteur du nucléaire, Paris-Saclay dispose désormais d’un poids technologique suffisant pour se positionner comme un cluster de gestion intelligente de l’énergie en vue de devenir l’un des pôles les plus innovants de France et d’Europe en matière de transition énergétique .
En matière d’énergie, Paris-Saclay s’inscrit dans un continuum technologique qui englobe les grandes entreprises énergétiques, les projets d’application et la construction de quartiers pouvant servir de laboratoires d’énergie vivante. La région accueille les principaux producteurs d’énergie ainsi qu’un réseau dense et dynamique de PME innovantes qui jouent le rôle de fournisseurs de technologies.
Trois instituts pour la transition énergétique (ITE) sont présents sur le territoire : l’Institut Photovoltaïque d’Île-de-France (IPVF), l’Institut Paris-Saclay pour l’Efficacité Energétique (PS2E) et l’Institut VEDECOM pour les véhicules autonomes décarbonés.
Thales, EDF et Total ouvrent un laboratoire commun dédié à l’IA à Paris-Saclay Dans la continuité du manifeste pour l’Intelligence Artificielle au service de l’industrie, AI for Humanity , EDF, Total et Thales lancent leur premier laboratoire commun consacré à l’Intelligence Artificielle. Situé au sein d’EDF Lab à Paris-Saclay, il mutualise les efforts de recherche des 3 entreprises, dans les domaines prioritaires que sont l’explicabilité de l’IA, l’apprentissage par renforcement et le lien entre IA et simulation notamment dans le secteur énergétique.
Un réseau d’échange de chaud et de froid intelligent qui valorise les énergies locales Le réseau d’échange de chaud et de froid du Campus urbain de Paris-Saclay permet d’intégrer d’autres acteurs qui pourront interagir avec le réseau et proposer des solutions de production, de stockage ou de mise à disposition de l’énergie. Aujourd’hui, le réseau mobilise la géothermie dans l’Albien, une nappe d’eau souterraine qui fournit de la chaleur à 30°C et couvre 42 % des besoins de chaleur, la biomasse avec l’objectif de récupérer la chaleur fatale émise par certains bâtiments aux process très particuliers comme l’accélérateur de particules, le Synchrotron Soleil, et le supercalculateur Jean Zay basé à l’Idris, l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique du CNRS.
Une convention a été signée, le 16 février 2021, entre l’EPA Paris-Saclay et le CNRS visant à récupérer la chaleur fatale du supercalculateur Jean Zay ; un dispositif qui sera opérationnel à horizon 2022.
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Aérospatial, sécurité, défense
Des toutes premières tentatives de vol de Clément Ader à Satory en 1897, à la fabrication des équipements embarqués pour le rover Curiosity explorant Mars, le secteur aérospatial, fortement lié à l’industrie de la défense et de la sécurité, a une présence forte sur le territoire de Paris-Saclay.
En Île-de-France, plus de 200 000 emplois directs et indirects dans l’aérospatiale, la défense et la sécurité font de la région la première base du secteur aéronautique français. Paris-Saclay est ainsi un moteur dans ce domaine. Il regroupe non seulement les établissements de recherche et développement de la plupart des grands acteurs industriels du secteur, dont Safran, UTC Aerospace, Sagem, Airbus Group, Thales, Dassault Aviation et Nexter, mais également des centres de recherche publics spécialisés comme l’ONERA. Il abrite également de grandes installations uniques telles que le Centre d’essais des propulseurs aéronautiques (CEPr).
L’ONERA, la SATT Paris-Saclay, l’Ecole Polytechnique et Starbust lancent BLAST : le 1er programme français d’incubation dédié aux entreprises deep tech de l’aérospatial et de la défense. Fin 2020, les membres de ce consortium majoritairement présents au sein du cluster Paris-Saclay, ont mis en commun leurs compétences et leurs écosystèmes respectifs, afin de proposer le premier programme français d’incubation de startups deeptech dans le domaine aérospatial-défense. Ce programme a pour ambition de faire émerger et d’accompagner une vingtaine de start-up par an.
Un campus dédié à la cybersécurité à Satory
En complément du Campus cyber qui s’est installé à la Défense en 2022, un campus sera également installé dans un second temps, au sein du quartier de Satory à Versailles, un lieu d’excellence qui doit rassembler les acteurs et experts de la cybersécurité française. Atos, Thales et Orange devraient faire partie des grandes groupes qui partageront leurs expertises au sein de ce Campus.
Le télescope spatial James Webb conçu en partie à Paris-Saclay
Lancé fin 2021, le télescope spatial James est le plus puissant jamais construit. Conjointement conçu par la Nasa, le Canada et l’ESA, la part de la France, et notamment de Paris-Saclay, est loin d’être négligeable avec la conception de l’imageur Mirim de la caméra infrarouge Miri (Mid-Infrared Instrument) au sein du CEA Paris-Saclay, l’un des quatre instruments de l’observatoire spatial James-Webb.
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Mobilités du futur
A Paris-Saclay, ce sont 28 000 collaborateurs qui travaillent dans plus de 130 entreprises spécialisées dans le développement de modes de transport sûrs, intelligents et bas carbone.
Des défis considérables restent à relever compte tenu de la nécessité d’inventer des véhicules à faible consommation d’énergie mais également performants. Les tendances actuelles de la R&D incluent de nouvelles façons d’alimenter les véhicules (électricité, hydrogène) et l’utilisation croissante des TIC dans les dispositifs de sécurité, ainsi que les véhicules autonomes
Atos, Dassault systèmes, Groupe Renault, STMicroelectronics et Thales s’unissent pour créer la « Software République » : un nouvel écosystème ouvert pour la mobilité intelligente et durable à Paris Saclay
Basé au sein du Technocentre de Renault, à Guyancourt, la Software République sera un nouvel écosystème d’open innovation dans la mobilité intelligente. L’intelligence artificielle, la cybersécurité, la connectivité, l’électronique embarquée et les jumeaux numériques contribueront à l ’excellence des nouveaux produits et services qui seront issus de cette alliance ouverte. Pour favoriser l’innovation, la Software République cherchera également à créer un fonds d’investissement pour financer les start-ups les plus prometteuses et un incubateur pour héberger des start-ups dans le domaine des technologies pour la mobilité intelligente, où ils auront accès à un environnement virtuel collaboratif de développement et d’expérimentation, et au mentoring par un réseau de valeur.
L’aménagement au service de l’innovation
Véritable levier de la dynamique du cluster, l’aménagement de Paris-Saclay se structure autour de 3 principales zones de projet : le Campus urbain, cœur scientifique du cluster sur la frange sud du plateau de Saclay, Versailles Satory, le 8ème quartier de Versailles où se développe un pôle dédié aux mobilités du futur au sein d’une ville nature et le quartier Gare de Guyancourt / Saint-Quentin, nouvelle polarité urbaine du Grand Paris à proximité du Technocentre Renault. L’ensemble de ces quartiers sera mis en synergie par la ligne 18 du Grand Paris Express.
Le campus urbain
Avec une programmation totale de plus 2 millions de m2, le campus urbain, situé au sud du plateau de Saclay, est le plus vaste ensemble urbain en construction en Europe. Comprenant trois zones d’aménagement concerté (ZAC) -les quartiers de l’École Polytechnique, de Moulon et de Corbeville-, il réunira, d’ici 2030, plus de 20 000 chercheurs et enseignants, 30 000 étudiants, 20 000 employés d’entreprise et environ 15 000 habitants.
Près de l’École polytechnique se sont implantés, dès le début des années 2000, Danone, Thales, l’Institut d’optique, Horiba, l’Inria, Nano-Innov et Digiteo puis l’Ensta ParisTech. EDF, Télécom Paris Télécom SudParis, l’ENSAE Paris et prochainement, AgroParisTech / INRAE et Total les rejoignent pour former un ensemble scientifique et industriel majeur. Le quartier de Moulon se développe autour des implantations de CentraleSupélec, de l’ENS Paris-Saclay, des bâtiments de l’Université Paris Saclay et des futures implantations de Servier ou d’équipements mutualisés comme le Learning Center. Le secteur de Corbeville occupe une position centrale entre les quartiers de l’École polytechnique et de Moulon. Quartier mixte regroupant des logements, des commerces et des équipements notamment sportifs, il permettra la continuité urbaine au sein du campus, l’intégration de la RN 118, du Grand Paris Express et du TCSP dans un maillage viaire reconfiguré.
Un projet coconstruit avec les utilisateurs : l’aménagement du campus urbain a été en grande partie pensé avec les écoles et les entreprises qui ont décidé de s’y implanter. Une des idées forces est de construire des bâtiments dont les rez-de-chaussée peuvent accueillir du public ou des fonctions mutualisables (d’où l’importance des socles transparents qui facilitent la compréhension des lieux). Ainsi l’Institut photovoltaïque d’Île-de-France accueille des auditeurs dans son amphithéâtre, CentraleSupélec peut être traversé durant la journée, une partie d’EDF Lab (bien que le lieu soit ultra sécurisé) est accessible au public.
Versailles Satory
À proximité immédiate du château et du cœur historique de Versailles, Satory présente un potentiel de développement exceptionnel, rendu possible par la libération de terrains militaires. Le quartier de Satory Ouest accueillera un pôle d’innovation (centres de recherche et développement, PME, start up) sur les mobilités du futur autour de l’Ifsttar (Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux) déjà présent sur le site et de l’ITE VEDECOM (Institut de transition énergétique du véhicule décarboné et communicant). L’ambition est de penser un territoire autour de ce pôle technologique, se déployant dans un ensemble de quartiers mixtes ou résidentiels, proposant une offre diversifiée d’habitat pour les salariés actuels et futurs. Le projet mobilise le Ministère de la Défense, la Ville de Versailles, la Communauté d’agglomération Versailles Grand Parc, le Conseil départemental des Yvelines et l’EPA Paris-Saclay. Il servira de laboratoire grandeur nature pour les mobilités innovantes, mais aussi pour des projets paysagers et environnementaux.
Gare de Guyancourt / Saint-Quentin
Partie prenante de l’opération d’intérêt national Paris-Saclay, l’agglomération de Saint-Quentin-en Yvelines y contribue par son potentiel économique important et multipolaire (Safran, Thalès, Renault, Bouygues…) mais également par le biais de l’Université Saint-Quentin-Versailles, intégrée à l’université Paris-Saclay. Avec l’accueil d’une gare de la ligne 18 du métro du Grand Paris, l’ambition est de faire émerger un nouveau quartier mêlant habitations et développement économique, dans la continuité des villes de Saint-Quentin-en-Yvelines et de Guyancourt, et en articulation avec le technocentre Renault.
Un territoire connecté
L’aéroport d’Orly, à moins de 45 minutes, et la gare TGV, point central du hub de Massy avec 1,6 million de voyageurs annuels, concourent au dynamisme du territoire. Le campus urbain et Satory sont à proximité immédiate d’infrastructures routières importantes (N118 et N12) et à moins de 2 km du réseau autoroutier francilien (A86, A10 et A12) qui permet de rejoindre les aéroports. Deux lignes de RER, la B et la C, traversent le territoire et 74 lignes de bus desservent finement ses communes. Le campus est situé le long de la ligne du RER B (arrêts Massy-Palaiseau, Lozère et Le Guichet) d’où on peut rejoindre le plateau de Saclay grâce à deux lignes de bus en site propre. Cette infrastructure de transport en commun est appelée à s’enrichir encore avec l’arrivée de la ligne 18 du Grand Paris Express qui reliera les différents pôles de Paris-Saclay et connectera le cluster aux hubs du Grand Paris.
La ligne 18 entrera en service en 2026, entre les gares Massy-Palaiseau et CEA Saint-Aubin afin de desservir le campus urbain ; puis en 2027 entre Massy-Palaiseau et Orly ; et enfin, en 2030 pour le reste de la ligne. Cette ligne sera exploitée par un métro à capacité adaptée avec une vitesse commerciale supérieure à 65 km/h, ce qui mettra le campus urbain à 30 minutes de Paris. Les travaux préparatoires ont débuté en 2018 et ceux de génie civil en 2020.
Acteur responsable, l’EPA Paris-Saclay s’est engagé dans une démarche de développement durable et de responsabilité sociétale. Une démarche qui se veut fédératrice, en associant largement l’ensemble des élus et parties prenantes des 3 communautés d’agglomération sur lesquelles s’étend le périmètre du territoire, afin de partager collectivement l’ambition du territoire
Paris-Saclay, ses grandes orientations stratégiques et principaux objectifs.
Fort d’une dynamique inscrite dans le développement polycentrique de la région parisienne, sur un des bassins d’emploi d’Île-de-France où le taux de résidents travaillant sur le territoire est le plus élevé, où l’équilibre entre urbanisation et espaces naturels, agricoles et forestiers est garanti par une zone de protection qu’il nous faut collectivement défendre et animer, et d’une volonté de développement de quartier urbain durable ; avec un enjeu fort de ressources énergétiques renouvelables, et de construction et de mobilité bas carbone, l’EPA Paris-Saclay mène un travail collectif pour aller plus loin autour de ses 4 échelles : l’échelle du Grand Paris, du territoire de Paris Saclay, des quartiers et de l’EPA Paris-Saclay.