jeu. Nov 7th, 2024

29e édition Du 4 au 7 novembre 2024

parc des expositions Paris Nord Villepinte (93)

EURONAVAL : CONSTRUIRE LA MARINE DE DEMAIN

 

DES CONFERENCES

Programme non exhaustif des conférences et tables rondes Mardi 5 novembre Plateau TV / 14h00 – 14h30 : interview croisée de Emmanuel Chiva, délégué général pour l’armement, et de l’amiral Nicolas Vaujour, chef d’état-major de la Marine (CEMM). Salle BREST Hall 6 / 16h00 – 16h30 : annonce des lauréats du premier Dronathlon par l’amiral Nicolas Vaujour, CEMM, et par Thierry Carlier, directeur général adjoint de la DGA. Mercredi 6 novembre Plateau TV / 09h30-10h15 : les enjeux du groupe aéronaval de nouvelle génération Contre-amiral Jacques Mallard, commandant la force aéromaritime de réaction rapide (COMFRSTRIKEFOR)   Jeudi 7 novembre Plateau TV / 09h00 – 09h45 : regards croisés – stratégie maritime Nicolas Mazzucci, directeur de recherche au Centre d’études stratégiques de la Marine (CESM)   Plateau TV / 11h00 – 12h00 : territorialisation des espaces maritimes, exemple de l’Indopacifique Vice-amiral Emmanuel Slaars, sous-chef d’état-major « Opérations » (ALOPS), état-major des opérations navales.   Salle BREST / 10h00 – 10h30 : protection des infrastructures critiques en mer Nicolas Mazzucci, directeur de recherche au Centre d’études stratégiques de la Marine (CESM) Contre-amiral Cédric Chetaille, adjoint « fonds marins » auprès d’ALOPS

 

Le programme des conférences est susceptible d’évoluer. Les informations sont tenues à jour sur le site du salon : Euronaval – Liste des conférences 2024

 

Demonstrateur de drone sous-marin autonome – Alain Le Gall au salon Euronaval 2024

LE MINISTÈRE DES ARMÉES ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le ministère des Armées et des Anciens combattants prépare et met en œuvre la politique de défense. Dans un contexte de ruptures technologiques, de réarmement et de contestation explicite des principes du droit international, la loi de programmation militaire 2024-2030 porte l’ambition d’un modèle rénové pour les armées. Fort d’un budget historique de 413 milliards d’euros, cette LPM est au service d’une France souveraine qui défend son autonomie stratégique. Dans le domaine aéronaval, l’entrée dans l’ère du combat collaboratif et info- valorisé permet de faire circuler l’information en temps réel entre les acteurs d’un théâtre d’opération pour offrir une agilité opérationnelle, concourant directement à la puissance et à la puissance des forces aéronavales.

Le ministère des Armées et des Anciens combattants présente sur le stand G98 dans le hall 6, l’ensemble de son spectre capacitaire aéronaval renouvelé. Elaborés conjointement avec la Direction générale de l’armement (DGA), l’état- major des Armées (EMA) et la Marine nationale, ces systèmes d’armes offrent à la France les moyens de faire face à l’ensemble du spectre des menaces dans un contexte stratégique durci, marqué par le retour, en Europe, des conflits de haute intensité, et au Proche et Moyen-Orient, par des tensions de plus en plus fortes.

   

LA DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ARMEMENT (DGA)

Entité unique au sein de l’Etat, la DGA, depuis sa création par le général de Gaulle en 1961, permet à la France d’être au rang des premières nations mondiales en matière de maîtrise technologique de défense, de conduite de projets complexes, de coopérations et d’exportations. Elle permet ainsi à la Nation de maintenir un modèle d’armée complet, dans une démarche de souveraineté et d’autonomie, intégrant désormais la transition vers une économie de guerre voulue par le ministre des Armées et des Anciens combattants et s’appuyant sur une loi de programmation militaire ambitieuse. Depuis plus de 60 ans, la DGA fournit aux forces françaises les systèmes d’armes qui répondent à leurs besoins opérationnels et prépare leur avenir, dans une réelle communauté de destin avec les armées. La DGA s’adapte sans cesse pour être au rendez-vous de ses missions au regard des défis géopolitiques, technologiques ou humains. Elle encadre le développement d’un tissu industriel parmi les plus solides au monde, constitué d’une dizaine de grands groupes industriels, de laboratoires de recherche et d’instituts, ainsi que plus de 4000 start-up, petites et moyennes entreprises et entreprises de taille intermédiaire, représentant 200 000 emplois répartis sur toute la France.

Premier acheteur de l’État, en 2023, la DGA a passé 20,4 milliards d’euros de commandes à l’industrie et investi 1 milliard d’euros au profit de l’innovation et des projets de technologie de défense. Avec 18 sites en France, 10 500 hommes et femmes civils ou militaires, dont près de 62% cadres, ingénieurs ou experts, un réseau de plus d’une quarantaine de collaborateurs à l’international, la DGA conduit en moyenne par an plus d’une centaine d’opérations d’armement, permettant de couvrir toute la gamme des équipements du meilleur niveau technologique nécessaires aux armées françaises. Transformer sans casser ce qui fonctionne, donner au ministère et aux armées les outils et armements nécessaires à ses futures capacités, appréhender l’avenir sans céder à l’urgence du présent, valoriser les femmes et les hommes qui font et sont la DGA : tels sont les défis que la DGA relève pour la protection de nos citoyens, l’équipement de nos forces armées et le succès des armes de la France.

   

LA MARINE NATIONALE

La Marine nationale opère 365 jours par an, 24h/24, sur et sous toutes les mers du monde, dans les airs et à terre afin d’assurer la sécurité des Français et de défendre les intérêts nationaux. Ses 42 000 marins (39 000 militaires et 3 000 civils) conduisent cinq grandes missions : • Dissuader : au moins un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) est déployé en permanence depuis 1972 pour protéger les intérêts vitaux de la France ;

• Protéger : la Marine agit constamment pour protéger les approches maritimes des menaces en mer ou venant de la mer. Elle participe aussi à l’action de l’État en mer, en intervenant quotidiennement dans les zones sous souveraineté et juridiction françaises ;

• Prévenir : la Marine exerce une posture de vigilance permanente dans les zones stratégiques pour éviter l’apparition ou l’aggravation de crises ;

• Connaître et anticiper : grâce aux différents moyens de recueil de renseignement qu’elle déploie dans le monde, la Marine dispose de nombreux capteurs lui permettant d’entretenir sa connaissance des zones de crise potentielles et de détecter, au plus tôt, l’apparition de nouvelles tensions ; • Intervenir : avec ses moyens de projection de puissance et de force, la Marine intervient, seule ou dans le cadre de coalitions et coopérations multilatérales, au plus proche des menaces et des crises. Elle inscrit son action dans la durée et se tient prête à intervenir sans délai en cas de dégradation de la situation en mer ou à terre.

 

 

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