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En cette période estivale, qui ne rêve pas d’acheter un pied-à-terre en bord de mer ? Cet intérêt pour les stations balnéaires se confirme, malgré un contexte immobilier complexe, avec une hausse de +1,1% (tous types de biens confondus) des prix de l’immobilier en bord de mer sur les douze derniers mois contre -1,8% pour l’ensemble de la France. Au 1er juillet, le prix le long d’un littoral s’élève à 4 943€/m², bien au-dessus de la moyenne française de 3 064€/m².
Les prix dans les stations balnéaires sont stables voire en hausse !
Si le ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier dans les stations balnéaires françaises a bel et bien eu lieu avec +13,3% sur trois ans, +3,5% sur deux ans et +1,1% cette année, l’immobilier de littoral dresse tout de même un bilan annuel bien différent de l’ensemble du marché immobilier, qui lui a bien souffert du contexte économique et bancaire avec une baisse des prix de -1,8% sur les douze derniers mois.
Ainsi, le prix moyen d’un bien à quelques minutes de la plage au 1er juillet 2024 s’élève à 4 943€/m² en moyenne et peut varier de 3 765€/m² pour un bien situé dans le Languedoc-Roussillon à 6 251€/m² pour un logement dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
“Le marché immobilier national a souffert de la hausse rapide et importante
des taux d’intérêt, en témoigne l’évolution négative des prix de -1,8% enregistrée
sur l’ensemble du territoire sur les douze derniers mois. Les dynamiques
observées dans les stations balnéaires en revanche nous montrent que les
Français ont toujours à cœur de devenir propriétaire d’un bien en bord de mer,
même si certains projets peuvent se retrouver grippés par les conditions de
marché” témoigne Alexandra Verlhiac, Économiste chez SeLoger.
De timides hausses de prix sur les littoraux Atlantique et PACA
Si les littoraux Atlantique et Provence-Alpes-Côte d’Azur affichent cette année encore les deux prix moyens les plus élevés avec respectivement 5 338€/m² et 6 251€/m², l’engouement pour les biens de bord de mer sur ces zones géographiques semble ne pas être insensible du contexte économique et bancaire. En effet, sur les douze derniers mois, les prix de l’immobilier connaissent des hausses timides respectives de +2,2% et +1,1%. Une accalmie d’autant plus notable sur le littoral PACA qui enregistre une hausse de +6,2% sur deux ans.
Cette côte du sud-est de la France peut cependant toujours se targuer de compter les trois stations balnéaires les plus chères de France. Avec un prix moyen de 16 948€/m², la commune de Ramatuelle se positionne en première position de ce classement devant Saint-Jean-Cap-Ferrat à 16 416€/m² et la mythique ville de Saint-Tropez à 14 656€/m² (tous types de biens confondus).
Pour la Manche, la Bretagne et le Languedoc-Roussillon, l’immobilier de bord de mer fait grise mine
En moyenne en dessous de 4 000€/m², les stations balnéaires situées sur les côtes de la Manche, de la Bretagne et du Languedoc-Roussillon
enregistrent un bilan plutôt morose ces douze derniers mois avec des évolutions de prix respectives de -0,6%, -0,9% et + 1%. Si l’évolution globale des prix dans le Languedoc-Roussillon reste positive, celle plus spécifique aux maisons est négative, en baisse de -3,5% sur un an.
Autre point commun à ces trois littoraux : l’impact plus important de la proximité à la plage sur le prix des biens immobiliers par rapport aux autres littoraux. En effet, en France et malgré les risques potentiels liés au réchauffement climatique, la présence d’une plage à proximité (comparativement à un bien situé à plus de 2km) fait augmenter la valeur d’un bien immobilier de +7,9% en moyenne. Pour les maisons et appartements situés en bord de mer des littoraux de la Manche, de la Bretagne et du Languedoc-Roussillon, cette proximité à la plage a un impact sur le prix 2 fois plus important que sur les autres littoraux !
“La structure du parc immobilier sur les littoraux et le niveau d’urbanisation
des axes alentours jouent sur le niveau de valorisation plus ou moins fort
de la proximité au bord de mer. Par exemple, dans la région
Provence-Alpes-Côte d’Azur où le littoral est plus urbanisé que celui de la
Manche ou de la Bretagne, les biens immobiliers à quelques mètres de
l’eau sont moins rares et l’impact de cette proximité à la plage y est donc
moins fort” analyse Alexandra Verlhiac, Économiste chez SeLoger.