Les places financières internationales ont une nouvelle fois battu leur record historique, bénéficiant des anticipations d’une baisse des taux aux Etats-Unis et en zone euro. Cela étant, la séance de vendredi a marqué un trou d’air, ne permettant pas aux indices américains de terminer dans le vert.
Wall Street a passé une semaine en dents de scie avec d’une part de nouveaux plus historiques pour le Nasdaq 100 et le S&P 500 et d’autre part un bilan hebdomadaire négatif pour les trois principaux indices. Tout d’abord, les indices ont été portés par les allocutions de Jerome Powell devant le Congrès, montrant que le prochain mouvement sur les taux serait une baisse. Par ailleurs, les données sur l’emploi ont montré un marché toujours très résilient avec 275K créations de postes contre 200K anticipés. Cela étant, en fin de séance vendredi, la machine s’est enrayée, les indices terminant dans le rouge vif, tirés vers là-bas par les valeurs technologiques, notamment NVIDIA (-5,5%). La question est de savoir s’il s’agit seulement d’un trou d’air ou d’un mouvement plus profond de correction.
En Europe, en revanche, les indices ont clôturé en hausse, le CAC 40 terminant en progression de +1,18%. L’événement phare s’est tenu jeudi avec la réunion de la BCE. L’institution monétaire a révisé à la baisse ses projections d’inflation à 2,3% en 2024 soit 0,4% de moins que prévu, il n’en fallait pas plus pour que les opérateurs de marchés y voient une baisse de taux imminente, probablement lors de sa réunion en juin.
Cette semaine, le chiffre tant attendu de l’inflation aux Etats-Unis sera publié demain. Jeudi, ce seront les prix à la production qui seront dévoilés. Du côté des publications, elles touchent à leur fin, il faudra surveiller en Allemagne, Porsche, Volkswagen et Adidas, ainsi qu’Inditex en Espagne.