Cette semaine a été marquée tout d’abord par un nouveau record absolu pour le S&P 500 a dépassant les 5 500 points pour la toute première fois. À ce niveau, l’indice se négocie à un seuil plus élevé que ce que n’importe lequel des 20 analystes avait projeté dans une étude Bloomberg enquête en décembre. Après avoir brièvement été la plus grande capitalisation mondiale, le fabricant de puces NVIDIA a finalement cédé sa place en fin de semaine à Microsoft, qui a progressé de +1,6% sur cinq jours contre un repli de -3,62% pour NVIDIA. De son côté, Amazon est en train d’approcher le seuil symbolique des 2000 milliards de dollars de capitalisation, après avoir gagné 3% sur la semaine, soit la meilleure performance parmi les 30 plus grosses capitalisations américaines.
En Europe, les marchés ont connu un rebond après la minie panique de la semaine précédente. Le principal indice français, le CAC 40, a repris 1,7% après une baisse de -6,2%, il s’agit d’un faible rebond sur fond de risques politiques majeurs. Le secteur bancaire français caractérise cette crainte politique, car en trois semaines Société Générale perd -19% et Crédit Agricole abandonne -18%. La volatilité reste bien présente sur une majorité de secteurs, il y aura donc beaucoup de nervosité cette semaine à l’approche du premier tour des législatives, dimanche.
Le principal événement sur les marchés cette semaine sera la publication de nouvelles données PCE (consommation personnelle dépenses), la mesure d’inflation préférée de la Fed. Les marchés de la cryptographie sont enthousiasmés par le premier Ethereum ETF, qui pourrait commencer à être négocié dès le 2 juillet. Jeudi, le président Joe Biden et Donald Trump s’affrontent dans un débat organisé par CNN.
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