mer. Déc 18th, 2024

Selon étude de l’institut économique allemand Ifo et d’Econpol Europe, les Français télétravaillent en moyenne 0,6 jour par semaine, contre 0,9 jour dans les 34 pays étudiés. Seuls trois autres pays ont un ratio de télétravail inférieur : la Grèce (0,5), le Japon (0,5) et la Corée du Sud (0,4). Les salariés canadiens, britanniques et américains télétravaillent, en revanche, environ un jour et demi par semaine en moyenne. En Europe, le nombre moyen de jours télétravaillés s’élève à 0,8 par semaine, contre 0,7 dans les pays asiatiques étudiés, à 0,9 en Amérique latine et en Afrique du Sud, et à 1,4 dans les pays anglo-saxons.

En France, par exemple, les salariés aimeraient travailler chez eux en moyenne 1,4 jour par semaine. Mais là encore, preuve que la culture du présentiel est encore omniprésente en France, les Français se situent dans le bas du classement. Seuls les Danois, les Norvégiens, les Japonais et les Sud-Coréens souhaiteraient moins ou autant de télétravail. Un jour et demi par semaine est par exemple un jour de moins quedans les pays anglo-saxons, latino-américains ou encore en Turquie, en Afrique du Sud ou à Singapour.

Les employeurs français restent méfiants envers le télétravail. Selon cette étude réalisée entre avril et mai 2023 auprès de 42.000 travailleurs – dont 2 500 en France -, ils ne sont prêts à proposer à leurs salariés que 0,72 jour de télétravail hebdomadaire en moyenne, soit 0,7 jour de moins que ce que souhaiteraient les travailleurs. Au niveau mondial, l’écart est de 0,9 jour en moyenne, les salariés réclamant 2 jours par semaine en moyenne contre 1,1 prévu par leurs employeurs. C’est dans les pays anglo-saxons que les attentes et les réalités se rapprochent le plus (0,7 jour d’écart en moyenne), et
en Amérique latine et Afrique du Sud qu’elles sont les plus éloignées (1,3 jour d’écart).
Les arguments avancés en faveur du télétravail le plus cité sont sans surprise le gain de temps entraîné par l’absence de trajet domicile-travail (60 %), devant les économies sur les frais de carburants et de repas (44 %) et la flexibilité des horaires (42 %). En face, la socialisation avec les collègues (62 %), les meilleures conditions de travail en équipe (54 %) et la séparation nette entre vie professionnelle et vie privée (43 %) sont perçues comme les trois principaux avantages du travail en présentiel.

Par le cercle de l’épargne

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