ETUDE SAGE & CEBR : LES ENTREPRISES FRANCAISES ENTRE RESILIENCE ET CROISSANCE
- Le nouveau rapport édité par Sage en collaboration avec le cabinet d’analyse Cebr (Centre for Economics and Business Research) prévoit que le nombre de PME en France augmentera de 403 000 d’ici 2025, soit la plus forte croissance attendue en termes de création d’entreprises de l’Union Européenne.
- La VAB (valeur ajoutée brute) des PME françaises devrait atteindre un niveau record de près de 499 milliards d’euros d’ici 2025, constituant 45,5 % de la VAB (Valeur Ajoutée Brute) de l’ensemble des entreprises en France.
- Le nombre de PME opérant dans les six pays de l’UE analysés devrait augmenter de 761 000 entre 2022 et 2025
- Le rapport évalue les données des reprises économiques post-crises précédentes, puis prévoit les tendances de croissance pour les 3 prochaines années aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne, en France, en Irlande et au Portugal.
Paris, 10 Janvier 2023 – Le rapport « Les PME, moteurs de la reprise économique » édité par Sage – leader des technologies comptables, financières, RH et de paie pour les PME – en collaboration avec le Cebr, révèle aujourd’hui que, malgré un contexte de ‘poly crises’ sans précédent avec lequel les entrepreneurs doivent composer, la croissance du chiffre d’affaires des PME françaises devrait dépasser le taux de croissance de l’ensemble des entreprises de 2023 à 2025. D’après ce rapport, les PME devraient représenter 45,5 % du chiffre d’affaires total des entreprises de l’économie française en 2025.
Les PME françaises, poumon économique dans la tourmente qui se réinvente
Le rapport, qui évalue les données sur la période de 2005 à 2021 en prenant en compte les impacts de la crise financière mondiale, prévoit également les tendances de croissance pour les trois prochaines années. L’analyse prévoit que le nombre de PME en France devrait augmenter de 403 000 entre 2022 et 2025, et que la VAB (valeur ajoutée brute) des PME devrait également atteindre un niveau record de près de 499 milliards d’euros d’ici 2025, soit 45,5 % de la VAB de toutes les entreprises en France. Par ailleurs, les PME emploient plus de la moitié des salariés des entreprises du pays (51% en 2019), et poursuivent également leur croissance en capitalisant sur les nouvelles technologies, notamment via les sites web : 70% des entreprises en possèdent un en 2021, contre 57% en 2010.
La part des PME dans l’ensemble de la production des entreprises est restée fermement au-dessus de la barre des 50% pendant la période qui a suivi la crise. 10% et 13% des entreprises en activité ont été créées en 2008 et 2009, ce qui indique clairement que les PME s’adaptent, innovent et sont prêtes à investir le nouvel environnement économique. Le taux de création de nouvelles entreprises s’est établi à 10% en moyenne entre 2010 et 2015.
Europe : la France et l’Allemagne, en tête des créations d’entreprises
L’analyse historique du marché par le cabinet Cebr souligne également le rôle vital des PME dans la reprise après la crise financière mondiale de 2007-2009 et prévoit un schéma similaire à la sortie des défis économiques actuels. En 2011, les PME des six pays européens analysés ont renoué avec la hausse de l’emploi. Elles ont également contribué à au moins 48 % de l’ensemble de la production des entreprises en 2012, quatre ans après le ralentissement économique, un signal clair de leur importance pour la reprise économique au sens large. La contribution économique (mesurée par la VAB) dans ces six pays de l’UE devrait augmenter de 135 milliards d’euros entre 2022 et 2025, avec une croissance moyenne de 44,9 milliards d’euros par an.
Le nombre de PME opérant dans les six pays de l’UE analysés devrait augmenter de 761 000 entre 2022 et 2025, la hausse la plus importante étant prévue en France et en Allemagne, avec respectivement 403 000 et 273 000 nouvelles entreprises.
“Les PME ne doivent pas être sous-estimées dans leur contribution à la reprise et au dynamisme de l’économie française à l’aube de cette nouvelle période “, déclare Pacôme Lesage, Président France et Europe du Sud chez Sage. “Elles représentent aujourd’hui 99,9% des entreprises françaises existantes et ont généré près de la moitié (44,6%) de leur chiffre d’affaires en 2022. Au milieu d’une période économique extrêmement difficile, les gérants de PME sont les mieux placés pour s’adapter et ont la résilience nécessaire pour traverser la tempête qui perdurera encore probablement quelques années.
La France connaît, avec l’Allemagne, l’une des plus fortes augmentations du nombre de PME. Deux leviers majeurs ont contribué à ce record : l’innovation technologique et les aides publiques. 385 millions d’euros ont été accordés aux PME dans le cadre du plan de relance présenté par l’UE en 2021 pour aider les entreprises à adopter les technologies numériques. Le soutien et les politiques adéquats aideront les PME à libérer leur potentiel et à jouer un rôle essentiel dans la reprise économique et la croissance soutenue à long terme.”
Stanimira Koleva, EVP Europe chez Sage, conclut : « La répétition des crises ces 20 dernières années, leurs dimensions et leurs origines très diverses ont exigé des transformations multiples et une grande force d’adaptation de la part des PME. A la lecture de cette étude, on se rend compte à quel point il est difficile de faire des comparaisons entre pays. La crise énergétique, les politiques de trésorerie et de recrutement, les remboursements de dettes sont autant de facteurs qui doivent entrer en compte dans cette analyse. Bien que la croissance prévue des PME soit un signe positif, la concrétisation de cette prévision nécessite un effort collectif entre les gouvernements et les entreprises, quelle que soit leur taille. Des efforts sont attendus pour garantir que chaque PME en France dispose de meilleures solutions numériques, avec un accès facile au financement, aux ressources et à une infrastructure de premier plan pour assurer leur succès. Les signaux positifs démontrent combien les PME à l’échelle européenne sont l’un des piliers incontournables, mais pas inébranlable, de notre économie. Elles doivent plus que jamais être soutenues.