Les contrats à terme sur le pétrole brut continuent de baisser suite à la décision de l’OPEP+ d’augmenter la production de 138 000 barils par jour en avril, ainsi qu’à l’incertitude entourant les tarifs douaniers américains. Cette décision d’annuler les réductions de production précédentes soulève des inquiétudes concernant un éventuel excédent d’offre. Avec cette augmentation de la production, les prix mondiaux du pétrole brut subissent une pression à la baisse, en particulier si la croissance de la demande ne suit pas le rythme de l’offre.
Par ailleurs, des facteurs géopolitiques, tels que les pourparlers de paix en Europe, pourraient entraîner un assouplissement des sanctions contre la Russie et une réduction des risques de perturbation, ajoutant potentiellement davantage de pétrole sur le marché. Cela pourrait peser sur les prix à moyen et long terme.
Les tarifs douaniers américains sur les importations canadiennes et mexicaines, y compris les produits énergétiques, pourraient également freiner l’activité économique et réduire la demande en carburant, exerçant une pression supplémentaire à la baisse sur les prix du pétrole. Une demande réduite sur ces marchés clés, combinée à l’incertitude économique mondiale, pourrait affecter les perspectives du pétrole brut.