La semaine dernière, la rotation du marché américain s’est poursuivie avec des actions technologiques qui ont continué de chuter, alors que les petites capitalisations ont progressé.
Le grand gagnant a été le Russell 2000 – l’indice boursier américain des petites capitalisations – qui a progressé de 3,4%. En revanche, le Nasdaq 100 a chuté de -2,7%, augmentant ses pertes à 8% par rapport à son record (datant du 10 juillet dernier) Le S&P 500 a quant à lui chuté de 1%, brisant mercredi la plus longue séquence sans baisse journalière de 2% depuis 2007.
Sur le front macroéconomique, l’activité aux États-Unis a été beaucoup plus forte que prévu au deuxième trimestre, grâce à de solides dépenses de consommation, à une augmentation des dépenses publiques et à l’accumulation d’importants stocks. Le PIB américain est ainsi ressorti en hausse de 2,8% contre 2,1% attendu par le consensus. Par ailleurs, l’indice des prix PCE des dépenses de consommation personnelle est ressorti conforme aux attentes en légère hausse de 0,1% sur un mois. De quoi conforter les investisseurs dans leur scénario d’une première baisse de taux au mois de septembre de la part de la Fed.
En France, la semaine était à haut risque avec la publication de 25 sociétés du CAC 40. Finalement, le principal indice français a limité les dégâts avec un repli modéré de -0,22% pénalisé essentiellement par le secteur du luxe (Kering : -9,8%) et automobile (Stellantis : -13%).
Cette semaine les résultats d’entreprises vont se succéder avec en Europe avec L’Oréal, Airbus, HSBC et Schneider Electric. Aux Etats-Unis, les Gafam seront à l’honneur avec Microsoft, Apple, Meta et Amazon. Sur l’agenda macroéconomique, la première estimation de l’inflation de juillet en zone euro sera dévoilée mercredi. Côté banques centrales, la Banque du Japon, la Réserve fédérale et la Bank of England tiendront leur réunion de politique monétaire.
Cette semaine pourrait donc être une nouvelle fois très volatile sur les places financières, les résultats des mastodontes Big Tech américains étant attendus au tournant. Si la déception l’emportait, on pourrait aller voir plus bas sur les indices boursiers américains. En revanche, de bonnes surprises pourraient enrayer le correction qui a démarré il y a une quinzaine de jours.