Andjaro, logiciel SaaS de gestion des remplacements ponctuels ayant pour mission d’accompagner les grandes organisations dans la digitalisation et la simplification de leur processus de remplacement, dévoile aujourd’hui son baromètre Odoxa sur la Transformation du travail, précarité & flexibilité. Véritable scanographie de l’emploi, le baromètre montre que, malgré le contexte économique angoissant (1 actif répondant sur 4 estimant son emploi précaire), les Français sont prêts à accepter plus de souplesse dans leur contrat de travail et leur façon de travailler, à condition que cette souplesse bénéficie autant aux salariés qu’aux employeurs. L’étude révèle ainsi que :
- 75% des français sont prêts à « travailler plus pour gagner plus » (dont 81% exerçant des emplois précaires)
84% des salariés sont prêts à effectuer des remplacements de collègues ou à travailler dans d’autres équipes en échange d’avantages et d’une rémunération plus importante. Les Français sont bien plus satisfaits de leur travail qu’on ne l’imagine
La vision d’ensemble qu’offre le Baromètre Andjaro/Odoxa illustre la vision positive des Français sur leur travail et plus globalement sur le marché de l’emploi. En effet, plus des trois-quarts des actifs interrogés (76%) se disent satisfaits de leur travail, une proportion en nette hausse depuis le Covid (+4 points depuis novembre 2018).
Cependant, un sentiment d’inquiétude persiste pour la proportion d’actifs qui connait d’importantes contraintes professionnelles au travail : plus d’un actif sur cinq juge son emploi ni stable, ni intéressant, ni sécurisant et 18% d’entre eux cumulent un emploi qu’ils jugent « instable » et « insécurisant » Si les contraintes semblent gérables, une à une, leur cumul est en revanche plus délicat pour 31% des actifs qui doivent à la fois travailler le week-end et de nuit ou de façon fractionnée. Un actif sur dix vit même ces trois contraintes à la fois. In fine, plus d’un actif sur quatre (27%) estime que son emploi est « précaire ».
Les tensions actuelles sur l’économie et le risque de récession augmentent les inquiétudes des Français qui restent cependant ouverts aux formes de contrats courts.
Même si les tensions actuelles sur l’économie inquiètent davantage les actifs (48%) qui perçoivent toujours le “CDI” comme un idéal (2/3 des Français interrogés), près d’un actif sur deux accepterait un emploi en CDD ou en intérim s’il était en recherche d’un nouveau poste et si c’était le type de contrat qui lui était proposé. Notons que l’usage des contrats courts a considérablement augmenté en 10 ans : de 474 millions à 808 millions d’intérimaires, de 12,4 millions à 18 millions de CDD (Source : Xerfi).
Les Français prêts à accepter une certaine flexibilité dans leur travail
À condition qu’elle soit « win-win » et qu’elle permette « de gagner plus », enjeu plus que jamais majeur pour les actifs. Contrairement aux idées reçues, les Français travaillent déjà énormément mais sont prêts à travailler plus encore !
Ainsi, les actifs travaillent en moyenne 2 heures de plus par semaine que ce que prévoit théoriquement leur contrat de travail.Une tendance renforcée par le fait que trois-quarts des salariés (75%) sont prêts « à travailler plus pour gagner plus », en particulier ceux exerçant des emplois précaires (81%).
Les Français portent un regard très positif sur la notion de flexibilité et sont enclins à ce qu’elle soit portée par la technologie
En dépit des idées reçues, les deux-tiers des Français associent le mot « flexibilité » à quelque chose de positif pour les salariés. Ainsi, pour 8 Français sur 10, les applications permettant de rapprocher employeurs et demandeurs d’emplois favorisent une flexibilité « gagnant-gagnant ».
D’ailleurs 84% des salariés sont prêts à effectuer des remplacements de collègues ou à travailler dans d’autres équipes en échange d’avantages et d’une rémunération plus importante.
Constat intéressant quand l’on voit que plus de 9 Français sur 10 pensent que les absences de dernière minute d’un salarié d’un établissement public (professeur, infirmière etc.) constituent un problème important voire très important pour le service public concerné. Même chose dans le privé : 84% des Français pensent que les absences de dernière minute d’un salarié constituent un problème important voire très important pour une entreprise privée. Le fait de disposer d’applications permettant aux entreprises de trouver un collaborateur en cas d’absence est donc une innovation jugée utile par 86% des Français.
C’est pour répondre à ces attentes et à ces enjeux qu’Andjaro poursuit l’optimisation de sa solution. Entre maîtrise du pouvoir d’achat, flexibilité et autonomie, les actifs montrent clairement l’envie et le besoin du développement d’application telles qu’Andjaro afin de s’adapter aux nouvelles attentes et organisations du travail.
« 75% des Français sont prêts à travailler plus pour gagner plus ! C’est ce que nous apprend cette scanographie de l’emploi qui, au-delà de relever des faits marquants concernant les habitudes de travail des Français, nous révèle surtout une volonté de flexibilité attendue de la part des salariés. Aux employeurs et équipes RH de se poser les bonnes questions aujourd’hui : la flexibilité dans votre entreprise est-elle subie ou perçue comme une contrainte par votre personnel ? Avez-vous mis en place une politique de flexibilité permettant de créer cette relation gagnant-gagnant avec vos collaborateurs ? Charge à l’organisation de mettre en place cette flexibilité dans le respect des collaborateurs en capitalisant sur la technologie pour les y aider. »
précise Quentin, CEO et co-fondateur d’Andjaro.
* Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 12 et 13 octobre 2022. Panel de 1 004 Français représentatif de la population française, âgés de 18 ans et plus dont 587 actifs en emploi. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marge d’erreur est égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].