ven. Juil 4th, 2025

Plus diplômés mais plus pauvres ? Faut-il remettre en question le retour sur investissement des études ? Une chose est claire, toutes les générations confondues pensent qu’il faut enseigner dès le secondaire la gestion financière.

A quelques jours des résultats du Bac 2025, une enquête signée Yomoni étudie les liens entre études et situations financières des Français.

Un comparatif générationnel sur 5 001 personnes qui casse beaucoup de préjugés et d’idées fausses.

 

Lien officiel : https://www.yomoni.fr/

 

Orientation : quand le diplôme ne suffit plus

Une fois le Bac en poche, la vision de la réussite change un peu… En effet, le regret face à l’orientation ou au diplôme au regard des revenus augmente fortement chez les jeunes générations : 67 % des Z expriment des regrets, contre seulement 24 % des baby-boomers. Une des raisons de cette déception est sans doute que, étant plus diplômés, les jeunes sont aussi plus exigeants quant à la rentabilité de leurs choix éducatifs une fois dans le milieu professionnel.

Avez-vous déjà regretté votre orientation ou le diplôme obtenu au regard de vos revenus ?
Réponses Baby-boomers Génération X Millennials Génération Z
Oui, clairement 3 % 14 % 22 % 29 %
Un peu 21 % 33 % 35 % 38 %
Non 37 % 28 % 27 % 26 %
Je ne suis pas diplômé(e) 39 % 25 % 16 % 7 %

 

« Les baby-boomers, souvent satisfaits de leur trajectoire financière, ont préparé leurs enfants à un monde moins généreux. Résultat : une génération de jeunes désabusés, mais lucides, qui placent l’épargne au cœur de leurs choix de vie. »

Tom DEMAISON, Directeur Communication de Yomoni

 

Des baby-boomers satisfaits et des jeunes désenchantés

Plus d’un jeune sur deux de la génération Z (55 %) juge son niveau de vie bien inférieur à ses attentes.

Un sentiment partagé également par 39 % des millennials.

À l’inverse, 31 % des baby-boomers et 29 % des X estiment avoir mieux réussi que prévu.

Des données qui confirment malheureusement ce sentiment de glissement générationnel entre optimisme passé et déception présente.

Aujourd’hui, diriez-vous que votre niveau de vie correspond à :
Réponses Baby-boomers Génération X Millennials Génération Z
Ce que vous espériez en obtenant votre diplôme 24 % 28 % 27 % 21 %
Moins bien que prévu 13 % 22 % 39 % 55 %
Mieux que prévu 31 % 29 % 21 % 17 %
Aucune attente particulière à l’époque 33 % 21 % 13 % 7 %

 

 

Les études, un prérequis pour les jeunes générations

Contrairement aux idées reçues, ce sont les jeunes générations qui croient davantage en la valeur des études supérieures. Ainsi, 47 % de la Génération Z pensent qu’elles permettent de mieux gagner sa vie, contre seulement 34 % des baby-boomers. À l’inverse, le scepticisme recule nettement : seuls 17 % des Z considèrent cela comme un mythe, contre 41 % chez les baby-boomers. Une évolution qui traduit un regain de confiance des jeunes dans le diplôme comme levier de réussite sociale.

Pensez-vous que les études supérieures permettent vraiment de gagner plus ?
Réponses Baby-boomers Génération X Millennials Génération Z
Oui, sans doute 11 % 14 % 21 % 26 %
Oui, mais uniquement dans certains secteurs 23 % 21 % 25 % 28 %
Pas toujours 25 % 28 % 31 % 29 %
Non, c’est un mythe 41 % 37 % 23 % 17 %

Des jeunes qui redéfinissent les codes de la réussite financière

Pour réussir financièrement, 21 % des Gen Z misent d’abord sur l’entrepreneuriat, contre seulement 7 % des Baby-boomers.
L’investissement financier séduit aussi 19 % des plus jeunes, loin devant leurs aînés (6 %).
Pendant ce temps, les Boomers restent attachés à la stratégie patrimoniale (26 %).

 

 

Plus d’épargne pour les jeunes générations

La génération Z se distingue nettement des précédentes : 66 % déclarent avoir disposer d’une épargne étudiante (31 % + 35 %), contre seulement 24 % des baby-boomers. Elle est aussi 3 fois plus aidée par les parents, signe d’un soutien familial accru. Ce basculement révèle une prise de conscience forte du pouvoir de l’épargne et des intérêts composés. Moins nombreux à « vivre au jour le jour », les jeunes intègrent plus tôt que leurs aînés des réflexes financiers stratégiques.

Quand vous étiez étudiant(e), aviez-vous une épargne ?
Réponses Baby-boomers Génération X Millennials Génération Z
Oui, alimentée par moi-même 14 % 25 % 29 % 31 %
Oui, grâce à mes parents 10 % 17 % 28 % 35 %
Non, je vivais au jour le jour 42 % 30 % 21 % 23 %
Je n’en avais pas les moyens 34 % 28 % 22 % 11 %

 

« Près de 7 jeunes sur 10 de moins de 30 ans se disent déçus de leur salaire au regard de leur niveau d’études. Pourtant, ils tirent déjà les leçons de cette désillusion : 66 % de la Gen Z a commencé à épargner alors même qu’ils sont encore étudiants, et 63% plaident pour une éducation financière dès le lycée. »

Tom DEMAISON, Directeur Communication de Yomoni

 

La gestion financière est plébiscitée sur les bancs de l’école

Toutes les générations confondues sont d’accord sur un point : il faut enseigner dès le secondaire la finance. 63 % des Gen Z en sont convaincus et souhaitent la rendre obligatoire au bac, tout comme plus de 57 % des Millennials et Gen X ainsi que 58 % des baby-boomers. La famille ou l’auto-apprentissage ne convainquent plus : seuls 16 à 19 % comptent encore sur ces canaux.

 

*Méthodologie : Enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 5 001 personnes résidant en France, âgées de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne en juin 2025 à partir du panel de répondants BuzzPress (27 500 personnes en France sondées électroniquement par email et sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn). Réponses compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l’échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s’appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.

À propos de Yomoni

Yomoni est le leader français de la gestion d’épargne en ligne. Depuis 2015, nous démocratisons l’investissement avec une approche claire, pilotée, sans frais d’entrée, et centrée sur les objectifs à long terme des épargnants. Nous avons actuellement 70 000 clients et un encours de 1,7 milliard d’euros.

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