Les États-Nations sont aujourd’hui à un tournant décisif. Face à une crise profonde qui traverse aussi bien les économies développées qu’émergentes, l’équilibre entre croissance économique, durabilité sociale et respect de l’environnement est devenu une chimère. D’un côté, la quête effrénée de la croissance qui épuise à la fois les ressources naturelles et l’humanité ; de l’autre, des nations paralysées par leur incapacité à réinventer un modèle collectif et viable.
« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent » ainsi que l’énonce Einstein. C’est précisément à partir de cette observation que Histoire(s) d’une réparation propose une méthode innovante pour comprendre et réparer ces systèmes en crise. Fruit de dix ans de recherche interdisciplinaire, le projet révolutionne l’analyse des États-Nations en les abordant sous un angle inédit : celui des « schémas de répétition ». Une grille d’analyse inspirée de la psychologie familiale qui permet de décoder les blocages systémiques et de reconstruire les bases d’un modèle politique et économique durable.
Ce site, à la fois audacieux et pragmatique, s’appuie sur l’idée que chaque nation, à travers ses choix économiques et ses traumatismes historiques, suit un chemin circulaire, répétant les mêmes erreurs. Loin des solutions idéologiques, Histoire(s) d’une réparation invite à une réflexion profonde, fondée sur des données précises et un décryptage de l’Histoire, pour proposer des solutions tangibles et adaptées aux défis du XXIe siècle.
Une approche nouvelle qui permet de retrouver des perspectives plus enrichissantes et durables.
Des solutions pragmatiques face à la répétition des erreurs historiques
Le concept des « schémas de répétition » est au cœur de Histoire(s) d’une réparation. Ce modèle d’analyse permet de déceler les blocages structurels qui empêchent les nations d’évoluer vers des systèmes économiques durables et équitables. À travers un examen approfondi des premières dynamiques fiscales de chaque État, de l’imposition en Angleterre, de la gestion des taxes en France, à la relation de l’Allemagne avec son espace économique, le projet met en lumière les mécanismes qui maintiennent ces nations dans un cercle vicieux.
Chaque vidéo disponible sur le site contribue à cette réflexion en proposant des études de cas, des exemples historiques et des analyses géopolitiques. Par exemple, la première vidéo dévoile comment les schémas fiscaux des États-nations sont une réponse à des traumatismes collectifs, souvent issus de conflits ou de déséquilibres économiques, renforçant ainsi les comportements erronés sur plusieurs générations. Histoire(s) d’une réparation s’attache à offrir une grille d’analyse compréhensible pour tous, quel que soit leur niveau d’engagement dans la société grâce à différents niveaux de compréhension de la vidéo à l’analyse la plus pointue. Simples citoyens curieux de comprendre comment leur propre pays se retrouve piégé dans le même cycle, patrons ou politiques en quête de stratégies, chercheurs bloqués dans leur travail par l’exacerbation des tensions nationales et internationales, tous peuvent trouver des outils stratégiques et de nouvelles perspectives grâce à des outils d’analyse appropriés.
L’enjeu crucial : Comment réconcilier croissance, humanité et planète
L’une des grandes forces de Histoire(s) d’une réparation réside dans son objectif ultime : réconcilier des notions jusque-là opposées, à savoir la croissance économique et la durabilité sociale et environnementale. Le modèle actuel des États-Nations a systématiquement privilégié une croissance quantitative, souvent au détriment de l’humain et de la planète, ce qui a généré une profonde crise de confiance parmi les citoyens et une fracture entre les élites et le peuple.
Comment pourrait-il en être autrement lorsque le modèle dominant nous demande, sans caricatures, d’acheter des voitures mais, si possible, de rouler à vélo ?
Comment concilier l’inconciliable et sortir de la schizophrénie qui alimente passivité et extrêmes ? C’est la question que soulève chaque vidéo, chaque analyse, chaque proposition. Si la réponse ne réside pas dans une solution unique, Histoire(s) d’une réparation invite les nations à sortir de leurs contradictions en assumant la part de l’histoire qu’ils ne veulent pas voir ou qu’ils rejettent sur les autres.
Cinq vidéos, cinq étapes vers une meilleure compréhension des enjeux mondiaux
Pour rendre cette méthode accessible à un large public, Histoire(s) d’une réparation a inversé les habitudes et méthodes de recherche en proposant des vidéos avant de publier des écrits. Une série de vidéos est d’ores et déjà disponible, les trois premières étant disponibles gratuitement. Chaque vidéo est un passage clé dans la déconstruction des schémas qui régissent nos sociétés.
Chaque vidéo est accompagnée d’une bibliographie détaillée qui approfondit la réflexion grâce aux sources chiffrées commentées, les citations majeures qui ont conduit la réflexion, ainsi que les problèmes de réparation à venir. Enfin, un troisième niveau d’analyse détaille la source majeure de tensions géopolitiques et communautaires, l’emboîtement des souffrances des egos nationaux les uns dans les autres pour les transmuter.
Vidéo 1 : Le schéma de répétition : un concept clé pour comprendre les crises
Cette première vidéo introduit le concept des schémas de répétition chez les États-nations et illustre comment ces dynamiques circulaires se manifestent dans l’histoire des États-Nations. À travers cette vidéo, le spectateur découvre pourquoi certains problèmes, notamment économiques et politiques, semblent se répéter au fil des siècles, sans être le propre d’une zone géographique ou d’un temps déterminé.
Vidéo 2 : Méthodologie et problèmes de « châssis » : comment les traumatismes façonnent l’économie des nations
La deuxième vidéo présente une analyse des impacts des traumatismes nationaux sur l’identité collective et sur les politiques fiscales des pays. Elle montre comment ces choix sont non seulement le reflet des politiques économiques, mais aussi des blessures profondes, invisibles, qui définissent le l’ego, c’est-à-dire le “châssis” de chaque nation. C’est ce châssis qui formate le « moteur », à savoir la vision qu’un État a de l’économie.
Analyse emboîtement : une autre approche des bases de la France (Europe)-Afrique
Vidéo 3 : Moteur et « accélérateur » : quel modèle économique pour le futur?
Ce troisième volet examine les moteurs et l’accélérateur ou le frein de l’évolution économique, à savoir les impôts, en abordant de manière innovante la question de la compétition Chine-États-Unis. Quels outils conceptuels ont été utilisés pour concevoir l’économie en Europe, Chine et dans le Califat ? Car comment réparer si on ne sait pas avec quelles briques les systèmes ont été construits et avec quel montage ?
Vidéo 4 : Le schéma de répétition américain : étude de cas pratique
Enfin, la quatrième vidéo, qui est payante, propose un examen détaillé du « schéma de répétition » des États-Unis. Elle montre comment ce schéma a bloqué les États-Unis dans une hypercroissance qui limite les possibilités d’évolution à l’intérieur et les rend agressifs à l’extérieur. Les journalistes pourront profiter d’un accès gratuit à cette vidéo grâce à un coupon exclusif disponible sur le site. Cette vidéo est également disponible en anglais.
Vidéo 7 : Le schéma de répétition anglais
Initialement prévue après la vidéo 4, qui explore le « schéma de répétition » américain et met en lumière l’impasse structurelle du modèle de croissance des États-Unis, la suite logique des vidéos devait aborder, dans la vidéo 5, la genèse du capitalisme et ses liens avec la construction de l’État. Avec 2 objectifs fondamentaux: identifier les problèmes de fond dans l’articulation du capitalisme, de l’État et de la Nation afin de permettre aux Européens de les réinventer, ce que les Américains ne peuvent pas faire. Puis, la vidéo 6 devait aborder les enjeux géopolitiques de l’énergie et de la diffusion du modèle capitaliste qui ne peut pas s’implanter partout clivant l’Occident et le sud global. Toutefois, pour des raisons de pertinence pédagogique et de cohérence analytique, le choix a été fait de passer directement la vidéo 4 à 7.
Cette dernière prolonge la vidéo 4 en remontant du côté des parents américains, le système politique anglais, dont on comprend mieux les déficits d’éducation outre-Atlantique en analysant les trois traumatismes fondateurs. En s’appuyant sur le cas britannique – plus éloigné des tensions des égos nationaux et de leurs soubresauts contemporains –, cette vidéo permet de comprendre de manière plus distanciée comment les traumatismes historiques façonnent durablement les schémas nationaux et affectent les communautés nationales. Elle amorce également une réflexion sur la construction des identités nationales en Russie et en Ukraine, en mettant en lumière le rôle des Vikings dans la genèse de tous les États européens. Ce changement d’ordre n’est donc pas un simple ajustement, mais une volonté de renforcer la compréhension des mécanismes de répétition historique en proposant une mise en perspective plus profonde et transversale.
Une démarche unique : la convergence de la psychologie, de la médecine traditionnelle et de l’analyse géopolitique
Ce qui distingue Histoire(s) d’une réparation, c’est sa capacité à croiser différentes disciplines pour offrir une analyse globale et renouvelée des crises actuelles.
En combinant psychologie, médecine et analyse géopolitique, le projet propose 3 lectures complémentaires :
– analyser les États comme une famille permet de relativiser les tensions internationales et sortir les communautés des problèmes d’égos
– dévoiler le drame national comme celui d’un individu permet de simplifier un monde devenu trop complexe en géopolitique, économie et en finances notamment
– enfin expliquer ce problème national à travers le fonctionnement d’un corps humain, grâce à la médecine chinoise et l’ostéopathie, permet de réconcilier politique conçue par les élites et politique vécue par les peuples et de faciliter les prises de conscience.
En apportant cette nouvelle perspective, Histoire(s) d’une réparation invite chacun à réfléchir de manière créative à des solutions durables pour les crises économiques, politiques et sociales de notre époque.
Portrait de Nathalie Chaillou, une experte interdisciplinaire au service d’une réflexion globale
Derrière Histoire(s) d’une réparation, Nathalie Chaillou, diplômée de Sciences Po et de Sup de Co Bordeaux, met son expertise au service de la déconstruction méthodique et approfondie des systèmes politiques et économiques actuels. Avec une expérience internationale qui l’a menée à vivre en Angleterre, aux États-Unis et à Hong Kong, Nathalie Chaillou porte un regard à la fois global et équilibré sur les enjeux géopolitiques contemporains.
Ce projet est le fruit de plus de dix ans de recherches interdisplinaires, au cours desquels Nathalie Chaillou a développé une nouvelle méthodologie pour comprendre les dysfonctionnements structurels des nations. Refusant de prendre parti pour un système ou un pays, elle offre une analyse objective des forces en présence et cherche à montrer ce qui fonctionne dans chaque modèle, afin d’offrir aux citoyens des outils pour repenser leur propre modèle de gouvernance.
Les ambitions de Histoire(s) d’une réparation : Créer un débat mondial sur la gouvernance des États-Nations
L’objectif de Histoire(s) d’une réparation va bien au-delà d’un simple site internet ou d’une série de vidéos : il s’agit de bâtir une nouvelle discipline de recherche et de sensibiliser un large public à la possibilité de choisir enfin des modes de gouvernance adapté aux besoins actuels et non plus dictés par les aléas ou les empilements précédents de techniques économiques, financières et politiques. Nathalie Chaillou envisage également d’agréger un collectif de chercheurs internationaux afin de faire émerger une réflexion partagée sur la réparation des États-Nations. Ce collectif viendrait enrichir la réflexion autour des schémas de répétition et des solutions concrètes à appliquer.
En savoir plus
Site web : https://www.histoiresdunereparation.fr
Linkedin : https://www.linkedin.com/in/nathalie-chaillou-a0055020/