Par Frédéric Brajon, associé co-fondateur de Saegus, cabinet pionnier dans l’adoption des nouveaux usages par l’IA
Quel est le coût d’une requête sur ChatGPT ?
On parle beaucoup d’intelligence artificielle, mais peu d’intelligence écologique.
– Une demande sur ChatGPT consomme 2,9 Wh, soit 10 fois plus qu’une recherche Google (Université de Californie Riverside, 2023),
– Environ 500 ml d’eau par requête pour refroidir les serveurs (Université du Colorado, 2023),
– Et une hausse x10 de la consommation électrique de l’IA d’ici 2026 (Agence Internationale de l’Énergie, 2024).
– Environ 500 ml d’eau par requête pour refroidir les serveurs (Université du Colorado, 2023),
– Et une hausse x10 de la consommation électrique de l’IA d’ici 2026 (Agence Internationale de l’Énergie, 2024).
Les data centers, moteurs silencieux de cette technologie, dépasseront 4 % de la consommation mondiale d’énergie d’ici peu, avec un impact direct sur les émissions de CO₂ (Google : +48 % depuis 2019 ; Microsoft : +29 % depuis 2020).
L’IA générative fascine, mais son coût environnemental reste opaque. À l’heure où 70 % des jeunes Français utilisent ces outils (IFOP, 2024), la sensibilisation aux bonnes pratiques devient urgente : limiter les requêtes superflues, privilégier les usages à impact, adopter une sobriété numérique.
– Faut-il repenser notre manière d’utiliser l’IA ?
– Quels leviers les entreprises peuvent-elles activer pour conjuguer innovation et responsabilité écologique ?
– Et comment former les utilisateurs — salariés comme citoyens — à une IA plus sobre et plus consciente ?
– Quels leviers les entreprises peuvent-elles activer pour conjuguer innovation et responsabilité écologique ?
– Et comment former les utilisateurs — salariés comme citoyens — à une IA plus sobre et plus consciente ?