- Trois quarts (76 %) des Russes ont déclaré qu’ils soutenaient l’« opération militaire spéciale » en Ukraine, soit la même proportion qu’en juin 2022. Le soutien varie de 60 % chez les 18-24 ans à 86 % chez les 65 ans et plus. Seule une minorité de Russes (39 %) a déclaré penser que l’« opération militaire spéciale » avait considérablement nui à la réputation de la Russie.
- Près des deux tiers (65 %) des Russes ont déclaré qu’ils s’attendaient à un nouveau cycle de service militaire obligatoire visant à soutenir l’« opération militaire spéciale ». Toutefois, seuls 56 % des Russes se disent favorables à un nouveau cycle de service militaire et une majorité des jeunes Russes (62 % des 18-24 ans et 51 % des 25-34 ans) y sont opposés.
- Près de 7 Ukrainiens sur 10 (69 %) ont déclaré être davantage confiants quant à leur capacité à vaincre l’invasion russe par rapport au début du conflit. Seuls 39 % des Russes ont déclaré être davantage confiants quant à la victoire par rapport au début de l’« opération militaire spéciale ».
- 57 % des Russes ont déclaré qu’ils pensaient que l’« opération militaire spéciale » se déroulait avec succès. 85 % des Ukrainiens ont déclaré penser que la défense de l’Ukraine progressait avec succès. Six Russes sur 10 ont déclaré que l’Ukraine semble résister aux forces russes plus fortement qu’ils ne l’auraient pensé.
- Lorsqu’on leur a demandé s’ils pensaient que divers pays et organisations en faisaient assez pour aider l’Ukraine, les Ukrainiens étaient plus enclins à répondre « Oui » pour le Royaume-Uni (74 %), devant les États-Unis (71 %) et l’UE (61 %). Moins de la moitié d’entre eux ont déclaré que l’Allemagne, la France et l’OTAN en faisaient assez, bien que leur nombre ait augmenté de manière significative depuis notre dernière enquête en juin 2022.
- Lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils attendaient le plus de leurs alliés, les Ukrainiens ont répondu en premier lieu : davantage d’armes et d’équipements militaires (87 %), l’adhésion à l’OTAN (50 %) et une zone d’exclusion aérienne imposée par les forces aériennes alliées (42 %). Moins de 3 personnes sur 10 ont déclaré que des sanctions économiques plus strictes, une aide humanitaire ou des efforts diplomatiques étaient les principales priorités. Toutefois, les Britanniques et les Américains sont les plus disposés à fournir une aide humanitaire et un soutien diplomatique.
- Le soutien est plus élevé en Grande-Bretagne qu’aux États-Unis concernant la fourniture à l’Ukraine de chars et de véhicules blindés (65 % contre 55 %), d’armes et de munitions (68 % contre 58 %), d’aide humanitaire (84 % contre 77 %), de soutien financier (64 % contre 51 %) et pour l’introduction de sanctions économiques plus strictes (67 % contre 57 %). Le soutien à la fourniture d’avions de combat à l’armée ukrainienne est similaire dans les deux pays (49 % et 48 %).
- 86 % des Ukrainiens souhaitent que leur pays rejoigne l’OTAN. La majorité des Britanniques et des Américains (60 % et 55 %) sont d’accord pour que l’Ukraine soit autorisée à l’intégrer. Deux tiers des Ukrainiens (66 %) disent qu’ils se sentiraient plus en sécurité s’ils disposaient d’armes nucléaires.
- Les Russes (64 %) sont plus enclins que les Ukrainiens (56 %) à penser que la guerre durera encore au moins 6 mois. 42 % des Russes pensent qu’elle se poursuivra pendant plus d’un an, contre 1 Ukrainien sur 3. Les Ukrainiens (66 %) sont nettement plus enclins que les Russes (45 %) à penser que la guerre se terminera par une victoire militaire d’un camp, plutôt que par une solution diplomatique.
- Les Britanniques sont plus susceptibles que les Américains de dire qu’ils ont un intérêt direct à faire échouer l’invasion russe en Ukraine (41 % contre 33 %) ou que soutenir l’Ukraine est la chose qu’il convient de faire même s’il n’y a pas d’intérêt direct en jeu (27 % contre 23 %). Les Américains étaient deux fois plus susceptibles de dire qu’ils ne devaient pas intervenir parce que le conflit ne les concernait pas (5 % en Grande-Bretagne, 10 % aux États-Unis), ou que soutenir l’Ukraine nuisait à leur économie et faisait de leur pays une cible (7 % en Grande-Bretagne, 14 % aux États-Unis).
2019 adultes ukrainiens ont été interrogés par téléphone entre le 7 et le 13 février 2023.
2012 adultes russes ont été interrogés par téléphone entre le 3 et le 13 février 2023. 2082 adultes britanniques ont été interrogés en ligne entre le 13 et le 14 février 2023.
2204 adultes états-uniens ont été interrogés en ligne entre le 10 et le 14 février 2023.