Pour conclure au-delà de nos perspectives de baisses de taux, il nous apparaît également que cette remise en cause de l’indépendance de la Fed a au moins trois conséquences concrètes pour les investisseurs :
(i) les taux longs américains sont – paradoxalement – partis pour évoluer dans un canal étroit autour des niveaux actuels voire un peu au-dessus, du fait de la défiance exprimée à l’égard de D. Trump. Autrement dit, nous n’attendons pas de franche détente obligataire à partir des niveaux actuels ;(ii) par extension, que la capacité de la classe d’actifs à pou- voir « protéger » les portefeuilles en cas de retournement des actifs risqués pourrait être limitée
(iii) que l’élan de diversification internationale dans les allocations, ne serait-ce qu’en raison de la cherté des actions américaines, est toujours une piste à considérer. Nul doute que le feuilleton du remplacement de Jerome Powell devrait nous tenir en haleine pour quelques temps encore…