jeu. Mai 22nd, 2025

Si cette tendance est porteuse d’espoir, les prochains mois seront décisifs pour confirmer ce frémissement. Faut-il y voir une prise de conscience des entreprises quant à l’importance de régler leurs fournisseurs dans les délais ? Ou bien le résultat de politiques de crédit et de recouvrement des fournisseurs plus rigoureuses  pour préserver leur trésorerie, l’avenir nous le dira. A fin mars 2025, le nombre de jours de retard moyen est de 16,48 jours soit une baisse de -9,6%

En ce qui concerne le nombre de jours de retard de paiement au T1, les secteurs d’activité les plus vertueux sont le Commerce et Réparation d’automobiles et de motocycles avec 10,96 jours de retard suivis des Industries extractives avec 11,91 jours et l’Industrie manufacturière avec 12,35 jours. A l’inverse, fortement impacté par les mauvais comportements de paiement des hôpitaux, le secteur Santé humaine et action sociale est le plus mauvais élève avec 18,71 jours de retard de paiement moyen à fin mars 2025 ; suivi des secteurs Construction ( 17,81 jours de retard de paiement) et Activités de services administratifs et de soutien ( 17,77 jours).

Amélioration des délais de paiement : les entreprises sur la bonne voie, mais des disparités subsistent.

Au premier trimestre 2025, les retards de paiement continuent de diminuer, notamment grâce aux TPE et PME, toujours exemplaires dans le respect des échéances.

Les ETI et grandes entreprises progressent également, avec une hausse de 1 à 2 points des factures payées à échéance. Toutefois, les grands donneurs d’ordre (organisations publiques, ETI et GE privées) ont un poids énorme dans la balance des factures non payées à échéance. Ils bénéficient de meilleures conditions de paiement (45-55 jours) en comparaison des conditions accordées à de plus petites structures ( 30-45 jours)

Paradoxalement les ETI placées en redressement judiciaire ( c’est le cas pour près 90% des ETI ayant ouvert une procédure collective ) règlent mieux leurs factures ! En effet, leurs fournisseurs informés ne tolèrent plus aucun retard de paiement.

  

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