mer. Déc 18th, 2024

À l’aune de la rentrée scolaire, collégiens, lycéens et étudiants ne vont pas uniquement être confrontés à de nouveaux cours, de nouveaux professeurs ou des examens plus poussés. Certains d’entre eux continueront ou seront victimes de cyberattaques ou de campagnes de haine sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’un fléau en croissance permanente : d’après une étude d’e-Enfance, association de protection de l’enfance sur internet, et la Caisse d’Épargne, 20 % des jeunes disent avoir déjà été confrontés au cyberharcèlement. À noter que plus de la moitié de ces jeunes filles (51%) sont âgées de 13 ans en moyenne. Ainsi, cela devient préoccupant et plus de 9 parents sur 10 souhaitent être guidés et obtenir des informations pour les aider à anticiper et à faire face à des situations de cybersécurité.  

 

Toutefois, des solutions préventives existent. Cyrius, l’une des start-up phare spécialisée dans la cybersécurité, propose une liste de bons conseils et d’outils pour protéger ses enfants des dangers présents sur le net. A appliquer dès le premier retentissement de la sonnerie ! 

 

1. Instaurer un dialogue concernant les menaces en ligne

Avec la rentrée, les enfants vont faire de nouvelles rencontres, pas toujours bonne. Il faut donc leur faire prendre conscience des risques liés à la navigation sur internet et aux cyber harcèlement, qui est condamnable par la justice. Pour le harcèlement, en parler (à la police, aux professeurs, responsables éducatifs ou aux parents) est la seule façon de s’en sortir. Les parents doivent aussi mettre en garde leurs enfants pour qu’ils ne se laissent pas embrigader par leurs copains à regarder n’importe quoi sur Internet. 

Il est nécessaire de faire comprendre aux jeunes internautes que leurs actes auront des conséquences. N’importe qui peut être victime d’actes de malveillance et de hacking. Chaque clic ou saisie d’information sur le net peut impacter toute la famille. La seule vision d’un message d’alerte ne signifie pas que l’on sera en sécurité (la plupart des virus agissent sans que l’on ne s’en rende compte). Si les outils de sécurité (anti-virus, réseau privé virtuel…) restent globalement efficaces pour couvrir la majorité des attaques, la vigilance sur internet reste le principe de base à appliquer. 

 

2. Installer un antivirus pour ordinateur et téléphone ainsi qu’un navigateur adapté pour leur âge

Le risque que leurs outils numériques soient contaminés par un virus est très élevé sans anti-virus, en cas d’un mauvais clic. Accéder à un internet via un navigateur dit « classique » risque d’engendrer du contenu non approprié, au travers de la collecte des cookies et donc des données personnelles de navigation. En effet, par défaut, les navigateurs courants (Chrome, Firefox, Safari…) gardent la trace des sites visités, stockent des cookies et proposent  même d’enregistrer les mots de passe. Les sites peuvent également accéder à de nombreuses informations d’identification (localisation, exécution de scripts…) ou encore faire apparaître des fenêtres contextuelles vers du contenu non approprié pour de jeunes internautes (sites  de paris, arnaques…).

 

3. Utiliser une carte bancaire adaptée aux enfants (différente d’une banque traditionnelle)

Utiliser une carte adaptée pour les mineurs présente de nombreux atouts en matière de sécurité. Le découvert n’est pas autorisé quel que soit l’âge et les parents peuvent suivre les dépenses de leurs enfants en instantané ou instaurer des plafonds de dépenses. Surtout, une carte de ce type bloque des marchands précis ou des types de marchands (bars, tabac, casino en ligne, etc.) ainsi que les achats sur internet. Cela permet d’éviter les fraudes et de garder de la visibilité sur les dépenses. 

Outils : Xaalys – Pixpay – Kard 

4. Vérifier que leur adresse mail n’a pas été la cible d’une quelconque fuite et changer les mots de passe des comptes ayant été piratés 

Si leurs identifiants ont déjà fuité, alors les hackers n’ont qu’à essayer le combo fuité (adresse mail et mot de passe) sur leurs autres comptes et pirater davantage leurs données. La première chose à faire est donc de vérifier si vos enfants font déjà partie d’une fuite de données.

Cyrius conseille ainsi d’utiliser des gestionnaires de mots de passe. Cela permet de ne plus se prendre la tête à créer et retenir ses mots de passe. Ce logiciel, utilisable via des offres familiales, propose automatiquement des mots de passe robustes et différents. Ils seront ensuite enregistrés de manière sécurisée et accessible sur web et mobile.

Aussi, il est important d’inciter les enfants à changer régulièrement leurs mots de passe, c’est-à-dire tous les 90 jours selon l’Agence nationale de la sécurité et des systèmes d’information (Anssi).

Outils : Have I been Pwned – Dashlane (rubrique “Family”) / Lastpass.com (rubrique “Family Password Manager”) pour changer ses mots de passe

5. Mettre en place la mise à jour automatique de toutes les applications et logiciels 

En plus de faire des améliorations sur l’expérience utilisateur via les mises à jour, les éditeurs de logiciels résolvent également des failles de sécurité. Mettre à jour ses appareils permet d’avoir facilement un niveau de protection plus élevé. En les rendant  automatique lorsque cela est possible, l’utilisateur est plus serein et n’a plus à s’en soucier.

“Nous avons déjà du mal à nous protéger en ligne en tant qu’adultes, alors imaginez l’état des bonnes pratiques chez les plus jeunes. Ils sont en première ligne des dangers, non seulement à cause de leur âge, mais également faute d’exemple à suivre chez leurs aînés. Il est plus que nécessaire d’adapter les bons gestes à leur situation, et de montrer la voie !” insiste Achile Morin Lemoine, cofondateur de Cyrius. 

A propos 

Lancé en juin 2021, Cyrius se présente comme un outil simple d’utilisation et efficace pour sensibiliser et éduquer les entreprises et leurs employés aux enjeux de la cybersécurité. Son objectif est de neutraliser le cyber risque humain en offrant aux collaborateurs les armes nécessaires pour protéger leur entreprise.

Côté tarif, les entreprises clientes peuvent opter pour deux types d’abonnements annuels, variant de 15 à 30 euros par collaborateur.

Le plan à 15 euros comprend toute l’offre de sensibilisation (modules de formation, phishing, espaces personnels pour les utilisateurs et espaces admin pour les responsables cyber). Le plan à 30 euros permet en plus d’accéder à la hotline et propose un accompagnement plus poussé, avec la création de modules personnalisés, adaptés au contexte de l’entreprise.

Avant de s’engager, il est toutefois possible d’essayer gratuitement la solution pendant 1 mois.

Aujourd’hui, des entreprises et leurs collaborateurs comme TV5Monde, Malt, NGE ou encore Unyc lui font confiance.

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