mer. Oct 1st, 2025

À l’occasion d’Octobre Rose et Movember, Biogroup, acteur majeur de la prévention et du diagnostic en France, dévoile les résultats d’une enquête exclusive Ifop consacrée à la “scanxiety” ; cette anxiété spécifique liée à la perspective de passer un dépistage médical.

Avec plus de 900 laboratoires et 10 000 collaborateurs en France, Biogroup est au contact quotidien de millions de patients et joue un rôle clé dans la sensibilisation et l’accompagnement.

Un frein invisible mais réel à la prévention

Si le dépistage est l’un des leviers les plus efficaces dans la lutte contre le cancer, l’étude révèle qu’il reste freiné par des peurs souvent passées sous silence :

  • 8 Français sur 10 âgés de 25 ans et plus se disent informés sur les différents examens de dépistage du cancer, mais seuls 18 % se considèrent « très bien informés ».
  • La moitié des répondants déclarent avoir déjà réalisé un dépistage.
  • 50 % se disent stressés à l’idée de passer un examen de dépistage, dont 14 % très stressés.
  • 12 % déclarent avoir déjà renoncé à un dépistage par peur du résultat.
  • Le principal frein identifié reste la peur du résultat (27 %), suivie par les problèmes d’accessibilité (14 %) et le déni ou sentiment de ne pas être concerné (13 %).

« La peur est un frein puissant, et pourtant invisible, au dépistage. Avec cette étude, nous souhaitons mettre en lumière l’anxiété liée au dépistage et rappeler que prévenir, c’est déjà soigner. Notre rôle de biologistes est non seulement de réaliser des examens, mais aussi d’accompagner, informer et rassurer, pour permettre à chacun d’entrer dans le parcours de soins. », déclare Dr Eric Flatin, Biologiste médical, Biogroup.

« Au-delà de la peur du résultat, l’accessibilité est devenue un frein majeur. Attendre plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste peut décourager les patients et retarder le diagnostic. Nos laboratoires sont au contact direct du public, partout en France : nous avons donc un rôle clé à jouer pour faciliter l’entrée dans le parcours médical, rassurer et orienter, sans délai. » rappelle Dr Laurent Kbaier, Directeur de la communication et Biologiste médical, Biogroup.

Un enjeu psychologique au cœur du dépistage

Au-delà du résultat médical, le dépistage confronte les patients, leurs proches et parfois même les soignants à une charge psychologique importante : angoisse du résultat, peur de l’avenir, sentiment d’isolement.

Biogroup accompagne déjà les patients sous chimiothérapie et leurs familles dans le suivi de la maladie. Le groupe souhaite aujourd’hui élargir cette démarche à l’ensemble du parcours de dépistage et de prévention.

D’autres études récentes soulignent également un déficit préoccupant de gestes simples de prévention : une large majorité de Français n’ont pas eu recours au dépistage au cours de l’année écoulée, tandis que l’accès aux spécialistes, comme les urologues, peut nécessiter des délais particulièrement longs. Dans ce contexte, l’autopalpation mammaire et testiculaire apparaît comme un geste essentiel, accessible à toutes et à tous.

« Selon l’Observatoire sociétal des cancers, 2022, 85%* des patients atteints d’un cancer estiment ne pas être suffisamment accompagnés psychologiquement. Traiter la scanxiety, c’est reconnaître que l’expérience émotionnelle du dépistage fait pleinement partie du parcours médical. Lever ces freins, c’est donner plus de chances à la prévention et donc à la guérison. » insiste Dr Laurent Kbaier, Directeur de la communication et Biologiste médical, Biogroup.

« Le dépistage précoce suscite une importante inquiétude légitime qui fait partie intégrante du parcours de soins. Se former et reconnaître la scanxiety en tant que professionnel de santé permet d’encourager le patient à y avoir recours mais aussi à le soutenir dans sa démarche, et ainsi permettre dans la mesure du possible un diagnostic précoce. » ajoute Hélène de La Ménardière, psychologue.

Un écart générationnel face au dépistage

Près de 8 Français sur 10 âgés de 25 ans et plus déclarent être informés au sujet des examens de dépistage liés au cancer. Mais les plus jeunes apparaissent moins sensibilisés : seuls 66 % des 25-34 ans se disent informés, contre 88 % chez les 50 ans et plus. Ce sont particulièrement les femmes qui déclarent être bien informées (84 %). Ces résultats traduisent à la fois un écart générationnel et un écart de genre. Une double fracture qui illustre la nécessité de mieux sensibiliser les jeunes adultes, et notamment les hommes aux enjeux de dépistage des cancers masculins.

« Cette méconnaissance est d’autant plus inquiétante que le cancer testiculaire touche majoritairement les jeunes hommes entre 15 et 35 ans. Pourtant, détecté précocement, son pronostic est excellent avec près de 93%** de survie à 5 ans » affirme Dr Laurent Kbaier, Directeur de la communication et Biologiste médical, Biogroup.

Au-delà des facteurs médicaux, les barrières psychosociales jouent un rôle déterminant : honte, peur, ou encore perception que ces maladies menacent la masculinité. Beaucoup d’hommes en parlent peu, voire pas du tout, ce qui contribue à renforcer l’ignorance et à retarder le diagnostic.

Ces freins retardent l’accès aux soins et diminuent les chances de guérison, alors même qu’un dépistage précoce change radicalement le pronostic.

Rosember, un mouvement fédérateur

Cette étude constitue le point de départ de Rosember, campagne inédite pour Biogroup en 2025, qui fédère Octobre Rose et Movember autour d’un même enjeu : enlever les freins au dépistage, qu’ils soient psychologiques, culturels ou informationnels.

« Avec Rosember, nous créons un continuum inédit. Ensemble, nous donnons deux fois plus de résonance, deux fois plus de temps, et deux mois entiers pour libérer la parole autour des cancers féminins et masculins. » souligne Dr Laurent Kbaier, Directeur de la communication et Biologiste médical, Biogroup.

Un dispositif interne sera également déployé auprès des 10 000 collaborateurs de Biogroup, afin de les sensibiliser et de leur donner les clés pour accompagner les patients.

*L’Observatoire sociétal des cancers, 2022. Coordonner et orienter pour mieux prendre en charge les conséquences du cancer

**Coureau G., Daubisse-Marliac L., Desandes E., Lecoffre C., Lafay L., Mounier M., Trétarre B.
Survie des personnes atteintes de cancer en France métropolitaine 1989-2018 : Testicule, tous cancers. Santé publique France, 2021.

Méthodologie

Enquête Ifop pour Biogroup, réalisée dans le cadre de l’Omnibus hebdomadaire par internet (OMCAWI) de l’Ifop, conduit chaque semaine.

L’étude, menée entre le 17 et le 19 septembre 2025, a été réalisée auprès d’un échantillon de 1019 individus âgées de 25 ans et plus (méthode des quotas), afin d’analyser la relation entre stress, anxiété et dépistage.

Pour obtenir le rapport complet, merci de contacter le service presse.

À propos de Biogroup

Créé en 1998 en Alsace, Biogroup est un acteur majeur de la prévention et du diagnostic médical en France et en Europe, fondé, dirigé et développé exclusivement par des biologistes médicaux, pharmaciens ou médecins.

Avec plus de 900 laboratoires répartis sur tout le territoire français et une présence en Belgique, au Luxembourg, en Espagne et au Portugal, Biogroup accueille chaque jour plus de 100 000 patients et mobilise plus de 10 000 collaborateurs et 1 000 biologistes.
Entreprise familiale et indépendante, Biogroup revendique une biologie médicale de proximité, innovante et de qualité.

Pionnier en matière de prévention et d’accompagnement, Biogroup place également la RSE au cœur de sa stratégie, avec l’ambition de devenir une référence durable dans son secteur.

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