En l’espace de quelques années, les abonnements numériques se sont imposés comme un élément incontournable de la consommation des Français. Séries, films, musique, jeux vidéo ou encore services de productivité : les plateformes payantes se sont multipliées au point que 70 % des Français déclarent y avoir déjà souscrit pour accéder à des contenus, qu’il s’agisse de films, séries, musique, sport ou presse[1].
Une enquête menée en juillet 2025 par Spliiit dresse un état des lieux de ce rapport aux abonnements, révélant un usage massif mais aussi des comportements parfois coûteux et irrationnels.
Les abonnements, un réflexe ancré dans le quotidien des Français
La grande majorité des Français a aujourd’hui recours aux abonnements numériques, avec une moyenne de 3 services par personne. Près d’un répondant sur deux déclare en posséder 3 à 4, et près d’un tiers en utilise entre 1 et 2. Ce réflexe d’abonnement traduit l’évolution des modes de consommation : le modèle de la propriété a cédé la place à l’accès illimité, perçu comme plus flexible et plus pratique.
Ce confort a toutefois un coût non négligeable. Près d’un Français sur deux dépense plus de 25 € par mois pour ses abonnements numériques, et 13 % dépassent même les 50 €. Rapporté à l’année, cela représente plusieurs centaines d’euros, un poste de dépenses comparable à des abonnements téléphoniques ou énergétiques. Les services les plus plébiscités confirment la domination de la vidéo et de l’audio, avec Netflix (52 %), Prime Video (45 %), Disney+ (39 %), Spotify (37 %) et YouTube Premium (32 %). Les 25–44 ans concentrent la majorité des abonnés, preuve que ces usages sont désormais solidement ancrés dans cette génération.
Le revers de la médaille : les abonnements fantômes
Derrière cet engouement, se cache une réalité moins connue qui est celle des abonnements fantômes, payés mais peu ou pas utilisés. 1 Français sur 3 reconnaît avoir déjà payé pour un abonnement oublié, une tendance particulièrement marquée chez les 18–24 ans (45 %). Lorsqu’ils s’en aperçoivent, les comportements varient : 30 % résilient rapidement en moins d’un mois, mais plus d’un quart attend entre un et trois mois, et 8 % conservent leur abonnement inutile plus de six mois.
Les raisons qui poussent à conserver un service non utilisé sont révélatrices. Plus d’un tiers des répondants évoquent l’espoir de s’en resservir (38%), tandis que 27 % admettent l’avoir simplement oublié. La peur de manquer un contenu (16 %) et la paresse à résilier (8 %) complètent ce tableau. Au total, environ 15 % des abonnements payés ne sont pas exploités, représentant un véritable gaspillage financier pour les consommateurs.
« Ce phénomène des abonnements fantômes illustre bien l’ambivalence de notre rapport au numérique. D’un côté, une volonté d’accéder facilement à une infinité de contenus, et de l’autre, une certaine inertie qui conduit à payer pour des services que l’on n’utilise pas réellement. Chez Spliiit, nous observons que les Français cherchent de plus en plus à optimiser leurs dépenses sans renoncer à leurs usages. Le partage d’abonnements est une réponse concrète à ce paradoxe car il permet de réduire significativement la facture tout en donnant accès à une offre plus large de contenus. Au-delà de l’économie réalisée, il s’agit aussi de redonner du contrôle et de la transparence aux consommateurs, afin que chaque euro dépensé dans le numérique soit vraiment utile. »
A propos de Spliiit
Spliiit a révolutionné la façon dont les consommateurs gèrent leurs abonnements digitaux en lançant en 2019 une plateforme de mise en relations entre particuliers. Aujourd’hui, Spliiit est le leader en Europe sur ce marché du co-abonnement et ne cesse d’innover pour sécuriser les transactions. Spliiit agit au quotidien pour rendre accessible au plus grand nombre les abonnements digitaux en toute légalité. Des millions d’économies ont déjà été réalisés par les premiers clients. Au-delà des économies Spliiit apporte aux éditeurs une solution contre le piratage. L’ambition de Spliiit est de s’étendre dans toute l’Europe dans les 3 ans à venir.