Guive Tavildari, partner chez Capco
Depuis ces dernières années, les départements finance font face à deux défis majeurs : d’un côté, une exigence de réduction des coûts toujours plus forte, et de l’autre, une pression croissante provenant à la fois des autorités réglementaires, des clients et du marché, en vue de se conformer à des normes de plus en plus complexes en termes de qualité, de fiabilité et de mise à disposition de la data.
Dans ce contexte, l’industrie des services financiers s’est alors intéressée de plus près au rôle de la digitalisation en vue d’automatiser une grande partie de ses activités, et de réduire ainsi les risques et les coûts.
Parmi les différents niveaux de digitalisation possibles, le “Robotic Process Automation” – dit RPA –, cette technologie qui permet d’automatiser des tâches répétitives nécessitant auparavant l’intervention humaine, présente de nombreux avantages en vue de répondre à ces enjeux :
- Réduction des coûts ;
- Valorisation de la data, permettant la détection de tendances et apportant une aide à la prise de décision ;
- Amélioration de l’expérience utilisateur, en réduisant notamment le temps d’attente et en supprimant les process fastidieux ;
- Accroissement de la satisfaction collaborateur, grâce à la réduction de la charge de travail, à la suppression des tâches monotones, et au redéploiement des collaborateurs sur des missions à plus forte valeur ajoutée ;
- Amélioration de la qualité, de la conformité et de la vérifiabilité, source de réduction des erreurs, d’amélioration et de standardisation importantes (notamment pour des besoins d’AML/KYC, Fatca, etc.) ;
- Suivi des différentes évolutions technologiques, évitant ainsi le coût élevé d’intégration ou de remplacement de systèmes et permettant de contourner les rigidités des systèmes dits de “legacy”, en place depuis de nombreuses années.
Le RPA tient toutes ses promesses non seulement de réduction significative des coûts mais également d’une amélioration de l’efficience opérationnelle.